Né en 1916 à Paris, mort en , Jules Daumier est issu de la branche cadette des Beaufort, petit-fils de Charles Daumier dont vous retrouvez la photo de famille en morceaux. Tombé amoureux d'une amie de ses cousins grecs, , il l'épouse en pleine Seconde Guerre mondiale et s'installe avec elle à Athènes, où ils vivent près de l'actuelle station de métro .

Quelques années plus tard, il rencontre la pianiste Elena Beaufort, une parente éloignée. Cette dernière le fait embaucher comme assistant du producteur pour l'enregistrement du morceau To Spiti. Il réalise également le portrait de l'artiste qui figure sur la pochette du disque, avec son fidèle appareil Canon . En 1956, Elena lui dédie son autobiographie, intitulée .

Sa femme et lui passent leurs étés dans les îles du Dodécanèse, dans la maison familiale de ses cousins héritée d'un ancêtre ingénieur ayant participé à la construction de la tour Eiffel. Dans les années 1960, il devient l'un des photographes de musiciens les plus célèbres du pays. En 1972, il a une brève liaison avec la pianiste Angeliki . A partir du milieu des années 1970, il est mécène de plusieurs institutions culturelles, dont le .

Votre père emménage chez ses grands-parents pendant un an : il arrive à Athènes le . C'est lui qui prendra la photo de Jules en train de fumer, que ce dernier gardera à son chevet jusqu'à sa mort. On y retrouvera aussi une feuille de score déchirée d'une partie de "grabia", une variante maison du poker, où Jules aurait obtenu points. Depuis son plus jeune âge, il est passionné de jeux, surtout de Scrabble et de cartes. Le tiroir de sa table de nuit est fermé par un cadenas dont la combinaison est .

Jules Daumier est enterré dans un cimetière situé près de .